Le conseil supérieur de la pêche

La pêche ne vit que des cotisations des pêcheurs. Historiquement ce sont ceux qui ont souhaité créer le Conseil Supérieur de la Pêche pour lutter contre la pollution et le braconnage.

Placé sous la tutelle du Ministre de l'Environnement, le C.S.P., centralise le produit des divers timbres de la taxe piscicole (taxe de base, supplément, saumon) acquittés lors de la prise de la carte de pêche, en même temps que la cotisation à une A.P.P.M.A..

Son budget lui permet notamment de mettre à la disposition des Fédérations Départementales quelques 650 gardes-pêche commissionnés, issus de son école nationale de formation du Paraclet.

Par ailleurs, prés de 150 personnes réparties dans huit délégations régionales et une direction générale, gardes-pêche, ingénieurs, techniciens réalisent des études, des recherches, des expérimentations, mais aussi des actions de formation, d'information et de promotion de la pêche. Bon nombre d'A.P.P.M.A. ou de Fédérations sont ainsi conseillées et aidées par le C.S.P., qui leur apporte un appui technique permanent.

Son rôle sur le terrain consiste prioritairement dans la mise en valeur et la surveillance du domaine piscicole national.

Il est consulté par le Ministre chargé de la Pêche en eau douce sur les mesures législatives et réglementaires à appliquer aux milieux aquatiques et à la pêche ; les pêcheurs largement représentés au sein de son conseil d'administration, en même temps d'ailleurs que les associations de protection de la nature, les associations de défense du saumon, les pisciculteurs, etc., peuvent faire valoir leur point de vue et participer à l'élaboration des textes les concernant ; le Conseil Supérieur de la Pêche joue alors le rôle d'un véritable Parlement de la Pêche, placé auprès du Ministre de l'Environnement pour l'éclairer et l'aider à définir la politique de la pêche dans les eaux douces françaises.